La fondation Luma investit à Arles dans la création d’un complexe culturel expérimental. La réalisation de l’ouvrage, dessiné par l’architecte Frank Gehry, est assurée par un groupement VINCI Construction France (Dumez Méditerranée, Dumez Sud et GTM Sud). Alphi a été chargé de l’étaiement par le groupement.
Un projet à vocation culturelle et artistique
La fondation privée de Maja Hoffmann lançait en 2013 le projet
Luma à Arles, au coeur du Parc des Ateliers. Ce campus culturel
de dimension internationale rassemblera artistes, chercheurs et créateurs issus de différents
horizons.
Le complexe comprend la réalisation d’un vaste parc paysager de 6 hectares, la rénovation de 5 anciens bâtiments industriels et la construction d’un nouveau bâtiment dit « bâtiment Ressource », une tour de 56 mètres de hauteur qui accueillera les collections de la fondation, des résidences pour les artistes et un restaurant.
Le complexe comprend la réalisation d’un vaste parc paysager de 6 hectares, la rénovation de 5 anciens bâtiments industriels et la construction d’un nouveau bâtiment dit « bâtiment Ressource », une tour de 56 mètres de hauteur qui accueillera les collections de la fondation, des résidences pour les artistes et un restaurant.
La pièce maîtresse : une tour de verre et d’acier
Les équipes de VINCI Construction France réalisent le « bâtiment Ressource » de 10 000 m² entourée
à sa base d'une rotonde en verre et couverte d'une façade inox. L’édifice aux facettes irrégulières est
agencé autour d’une gigantesque tour en béton de 10 étages, qui sert de noyau central, auquel
seront ancrées quatre autres tours via un entrelacs de structures métalliques, un socle de béton
semi-enterré de 8 m de haut constitue la base de la tour. Autour de ce noyau, des planchers
« pétales » sont soutenus par une charpente métallique. Le pari architectural veut qu’aucun niveau
ne soit semblable à un autre. La fin des travaux est prévue pour 2018.
Alphi, aguerrie aux fortes contraintes
Le « bâtiment Ressource » présente une complexité constructive particulière, liée à son architecture
inédite. Les planchers arborent tous une forme différente. Les poutres sont coulées en place, à
différents niveaux et à grande hauteur, nécessitant des étaiements à 7 m de haut en moyenne et
pouvant aller jusqu’à 20 m. Au-delà des défis techniques et architecturaux, la réalisation d’un tel
ouvrage implique une adaptabilité permanente : planning serré, fortes contraintes en termes de
sécurité… Des contraintes auxquelles Alphi a su répondre avec ses tours d’étaiement : Tour A120 et
TourEchaf, conformes à la recommandation CRAMIF NT24. Elles se caractérisent par un montage et
un démontage effectués en toute sécurité, limitant ainsi les risques de chutes de hauteur pour notre
équipe de 30 monteurs mobilisée au plus fort du chantier. Ces tours se distinguent en outre par leur
simplicité d’utilisation et le faible poids de leurs composants qui contribue à la lutte contre la
pénibilité.